La structure économique actuelle est telle qu’obtenir un emploi, surtout de qualité donne du fil à retordre à plusieurs diplômés et mêmes aux professionnels qui souhaitent voir leur carrière évoluer.

Nous avons donc jugé utile de donner un coup de pouce utile à ces acteurs afin de mieux réussir leurs objectifs.

Ce support est un guide pratique qui orientera chacun sur plusieurs points notamment :

– comment réussir sa recherche d’emploi

– comment rédiger son dossier de candidature selon le cas, (cv, lettre de motivation…)

– ce qu’il faut savoir avant de déposer son dossier dans une entreprise

– les questions inévitables et comment y apporter des réponses

– les questions les plus gênantes et les plus déroutantes

– comment bien conduire une négociation salariale

– les différents types d’entretiens d’embauche et comment y faire face…

En un mot c’est à autant de questions que nous nous sommes efforcés d’apporter des réponses assez pratiques qui aideront le lecteur, en les appliquant, à réussir même lors des entretiens les plus tenaces.

Thème 1 : LE CURRICULUM VITAE (CV)

1. Définition

Comme son nom l’indique, le curriculum vitae est un document rédigé par une personne afin de décrire le parcours de sa vie. Il s’agit juste cependant de sa vie professionnelle.

Ce document décrit de façon assez spécifique le parcours scolaire, universitaire, les différentes formations et expériences vécues par l’individu.

Sa rédaction obéit à une logique et il doit avoir plusieurs caractère afin de distinguer les individus, surtout lorsque nous sommes candidats à la recherche d’un poste au sein d’une organisation ou entreprise.

Il doit être rédigé de façon simple et claire, il doit être logique et vrai, il doit être attirant et cohérent…

2. La simplicité et la clarté du CV

Ce caractère est très important en matière de rédaction du CV, car lorsque celui est complexe et qu’il comporte trop de tournure, le recruteur ou l’interlocuteur aura du mal à vous suivre dans votre parcours, il sera amené donc à tirer sa propre conclusion sur votre profil et votre personnalité, vu que vous ne serez pas présent pour expliquer chaque détail.

La simplicité et clarté doivent être tant appliquées à la forme qu’au fond du CV :

– une photo assez simple et répondant aux critères

– un mode de rédaction professionnelle

– éviter trop de tournures

– mettre l’accent sur ce qui est important

Rendre beau c’est pas trop maquiller ou trop dessiner ! c’est juste rendre utile et agréable.

3. Le caractère logique et vrai du CV

Cela veut dire que dans sa rédaction, il y a une logique à respecter, tel qu’il devrait fournir de véritables informations sur le candidat, dès sa lecture l’on devrait savoir à qui l’on a affaire, son nom et prénom, sa date de naissance, et son âge, son adresse électronique, géographique, et son contact téléphonique, sa formation ses expériences professionnelles…(tellement logique), sa situation matrimoniale, le nombre d’enfants, sa nationalité (si nécessaire ou sur exigence de l’annonce). Et toutes ces informations données doivent être vraies. En cas de fausse déclaration sur le cv, le candidat, même embauché, peut être licencié de plein droit, sans prétendre à un quelconque droit que ce soit. Car juridiquement ce contrat serait frappé d’une nullité relative prononcée en faveur de l’employeur pour motif de dol.

4. Le caractère attirant et cohérent du CV

Certes, l’on ne cherche pas à faire du cv une œuvre d’art aux mille merveilles, mais, il faut toutefois un minimum d’élégance dans le texte, dans l’orthographe, dans la structure, et même dans les images qui accompagnent. Les textes doivent-être en harmonies avec la pensée du candidat et de même que les images doivent correspondre au poste recherché ou à l’offre spécifique.

Le candidat doit être assez cohérent dans ces propos et dans la rédaction et non donner des approches en vrac.

Pour ne pas faire de cet ouvrage un ramassé de théories nous iront directement aux différents types de cv.

Les différents types de CV

CV. ANTI – CHRONOLOGIQUE

Dans ce type de CV vous citez vos expériences professionnelles en commençant par la plus récente et en terminant par la plus ancienne. Vous pouvez utiliser cette méthode si vous désirez mettre en relief votre dernière expérience professionnelle car elle est proche de votre objectif d’emploi. Ce modèle est à utiliser pour toutes personnes ayant de l’expérience professionnelle.

CV. DÉBUTANT

Le CV Débutant est conçu spécialement pour mettre en valeur le parcours des candidats débutants.

Le CV débutant est idéal pour mettre en avant votre formation, vos stages, mais aussi vos domaines de compétences.

Ce type de cv est mieux adapté lorsque le candidat n’a pas assez d’expériences professionnelles où même lorsque la formation n’est vraiment pas complète.

FONCTIONNEL OU THÉMATIQUE

Ici, Vous présentez les différentes fonctions occupées dans des entreprises différentes, et, pour chacune d’elles, le détail de vos activités. Vous n’êtes pas obligé de préciser le nom des entreprises ni les dates auxquelles vous y avez travaillé. Le CV Fonctionnel est utilisé pour insister sur le déroulement de carrière mais aussi si vous souhaitez postuler pour un emploi où les aptitudes et les compétences professionnelles importent plus que les études. Il est également utile quand vous souhaitez changer de carrière ou quand vous cherchez un premier emploi.

Ce type de CV permet d’éviter les inconvénients du CV Chronologique et facilite la mise en avant des compétences et des réussites professionnelles, notamment parce qu’il permet de dissimuler facilement les périodes d’inactivité.

CV. MIXTE

Comme dans le C.V. fonctionnel, vous présentez vos domaines de compétences en détaillant vos activités. Puis, vous indiquez brièvement les entreprises et les dates de vos emplois. Vous mettez ainsi en lumière une certaine polyvalence. Comme dans les C.V. chronologiques ou anti-chronologiques, vous pouvez montrer un parcours professionnel. En revanche, le cv est plus long.

CV. CHRONOLOGIQUE

Dans ce cas-ci, vos expériences sont décrites de la plus ancienne à la plus récente. Le majeur défaut de ce type de CV est de présenter en dernier l’expérience professionnelle la plus récente. De plus les périodes d’inactivités dans le CV sont tout de suite repérées! Ce CV est à utiliser principalement si vous avez peu ou pas d’expérience professionnelle.

En somme, quel que soit le type de cv que vous devez rédiger, il doit être fait en fonction de l’offre ou du poste que vous recherchez.

C’est pour cette raison, nous conseillons toujours aux candidats d’avoir ‘’sous leurs yeux’’ l’offre à laquelle ils souhaitent postuler au moment de la rédaction de leurs dossiers de candidature (CV, lettre de motivation, ….).

Thème 2 : LA LETTRE DE MOTIVATION

Définition

La lettre de motivation est un document rédigé par le candidat à la recherche d’un poste afin manifester son intérêt suite à une offre d’emploi, et montrer sa capacité et sa détermination, en ce qui concerne l’exécution des missions liées au poste proposé.

Pour postuler à un emploi, vous devez rédiger une lettre de motivation afin de convaincre le recruteur de vous rencontrer. Pour que ce courrier soit adapté à la situation, choisissez parmi trois types de lettre.

La lettre de motivation pour répondre à une annonce

Avant de vous adresser au recruteur, questionnez les moteurs de recherche internet pour vous imprégner des valeurs et de la culture de la société. Identifiez bien également les compétences demandées dans l’annonce et prouvez dans votre lettre que, justement, vous avez ces compétences par vos expériences et connaissances.

Pour interpeller le lecteur, afin qu’il lise la lettre jusqu’au bout, rédigez une bonne accroche en utilisant l’actualité de l’entreprise.

Le titre de l’annonce ainsi que sa référence, si elle existe, doivent figurer dans votre candidature.

La lettre de motivation pour répondre à une candidature spontanée

Ce n’est pas parce que vous ne répondez pas à une annonce, que le courrier que vous adressez au recruteur doit être impersonnel. Pour cela, recherchez des informations sur l’entreprise afin de personnaliser votre lettre.

L’idéal est de pouvoir rédiger une fausse candidature spontanée : grâce à votre veille sur les réseaux sociaux et votre réseau, vous êtes au courant qu’un poste va se libérer à court terme et vous postulez justement pour un poste similaire. Rendez-vous indispensable aux yeux du recruteur en apportant quelque chose de nouveau, un vent de fraîcheur qui pourrait le persuader de vous rencontrer.

La lettre de motivation intégrée à un e-mail

Dans certains cas, intégrer sa lettre de motivation à un e-mail, peut être un bon moyen d’être lu. Il faut alors un texte court, avec une mise en page simple mais lisible.

Allez à l’essentiel, vos coordonnées (téléphone et e-mail), une accroche, votre motivation ou votre atout principal pour le poste et concluez par une demande d’entretien.

Soignez particulièrement les pièces jointes pour que le recruteur puisse trouver les détails de votre profil. En plus de votre CV, vous pouvez joindre une lettre de motivation plus complète

Lorsqu’il s’agit d’une candidature spontanée, c’est à dire vous postulez sans que l’entreprise ne fasse d’offre préalable, il s’agira ici d’une demande d’emploi et non pas forcément d’une lettre de motivation.

Pour être plus spécifique nous vous mettons ici un modèle de demande d’emploi et en deuxième position, un modèle de lettre de motivation.

Ces deux éléments donnés à titre indicatif vous montreront comment établir la différence et comment savoir vous adapter à chaque situation.

Suite à une offre vous pourrez ainsi procéder

Ce format plus spécifique est adapté pour les candidatures en ligne.

A propos des candidatures en ligne pour la lettre de motivation une information capitale.

Une fois rédigée, la lettre de motivation doit être signée, puis scannée avant transmission. Cela démontre chez le candidat un sens assez professionnel et une bonne maîtrise des bonnes pratiques administratives.

Réussir sa candidature à une offre d’emploi

La plupart des gens se montrent quelque peu nerveux durant un entretien d’embauche. Gardez en tête que le but de ce rendez-vous est de vérifier qu’un accord gagnant-gagnant est possible entre les deux parties. Les interlocuteurs sont donc au même niveau.

En face d’un recruteur, de nombreux candidats se mettent en position d’outsider, mais vous pouvez adopter une tout autre attitude ! Ainsi, le rendez-vous vous paraîtra de suite beaucoup moins stressant. Faites preuve de professionnalisme, d’ouverture d’esprit, de réflexion constructive, d’enthousiasme, de serviabilité, de confiance, d’humour et de créativité.

Une bonne préparation peut vous aider à maîtriser vos émotions. Nous allons approfondir le sujet dans les chapitres suivants. Mais avant cela, voici d’ores et déjà une courte liste reprenant les éléments essentiels à votre préparation :

LA PRÉPARATION

Faire des recherches

Essayez d’en savoir plus sur la société et la fonction à laquelle vous postulez. Analysez la description de l’emploi, consultez le site web/les brochures de la société, et recherchez éventuellement des employés sur les réseaux sociaux.

Savoir ce que vous valez

Vos attentes salariales ne seront peut-être pas abordées lors du premier entretien (ne lancez pas le sujet), mais évaluez-les tout de même au préalable. Vous évitez ainsi de vous retrouver à court de réponses.

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Rien de plus stressant que d’arriver (presque) en retard à un entretien d’embauche. Vérifiez où vous devez vous rendre précisément et prenez une bonne marge d’avance. Vous êtes arrivé(e) beaucoup trop tôt à votre rendez-vous ? Profitez de ce moment pour rassembler toutes vos idées.

Réfléchir aux questions et réponses

Réfléchissez aux questions qui vous seront probablement posées durant l’entretien et à la meilleure façon d’y répondre. N’oubliez pas de préparer quelques questions à l’attention du recruteur. Vous montrerez ainsi votre intérêt pour la fonction.

LES QUESTIONS COURANTES

Voici 8 questions courantes que posent les responsables des ressources humaines, mais surtout le décodeur pour mieux comprendre ce qu’elles signifient réellement et des pistes pour répondre de manière stratégique.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce travail?

Ce que le manager veut savoir: si vous avez opéré une vraie sélection dans votre recherche d’emploi et appréhender votre intérêt réel pour le job et pour l’entreprise.

Votre stratégie: montrer que vous avez fait des recherches précises et que vous compétences rencontrent les besoins de l’entreprise pour ce poste.

Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi et qu’avez-vous fait depuis?

Ce dont le manager veut savoir : pourquoi vous cherchez un nouveau travail et, si vous êtes demandeur d’emploi, s’assurer que vous avez utilisé votre temps de manière productive.

Votre stratégie: décrire de manière succincte pourquoi vous voulez changer de boulot et évoquez vos projets professionnels pour l’avenir plutôt que de vous appesantir sur le passé. Si vous êtes sans emploi, n’hésitez pas à mentionner les formations que vous avez suivies, vos initiatives comme bénévoles, ou toute autre activité utile…

Dans votre carrière, quelle a été votre réussite la plus significative?

Ce que le manager veut savoir: la manière dont vous définissez un succès professionnel: par exemple: votre succès est-il d’avoir travaillé efficacement en équipe ou d’avoir permis à l’entreprise d’économiser beaucoup d’argent?

Votre stratégie: réfléchissez à une réussite qui vous a donné du plaisir et insistez sur les résultats concrets de ce succès pour l’entreprise.

Quels sont vos principaux points faibles?

Ce que le manager veut savoir: certainement pas que vous êtes workaholic, une réponse extrêmement clichée… Mais plutôt d’appréhender, dans quelle mesure vous êtes capable de connaître, vos propres limites pour mieux les dépasser.

Votre stratégie: présentez un vrai défaut, mais qui n’est pas en lien direct avec la mission de l’emploi que vous solliciter et montrer comment vous parvenez à gérer cette faiblesse.

Combien de fois, dans une journée, les aiguilles d’une montre se superposent-elles?

Ce que le manager veut savoir: avec ce genre de questions, les entreprises cherchent à connaître l’étendue de votre pensée critique et la largeur de vos épaules.

Votre stratégie: ce n’est pas parce que votre réponse est fausse que vous serez directement hors course. N’hésitez pas à penser tout haute pour montrer comment vous construisez une solution logique.

Décrivez une situation où vous avez dû gérer un conflit professionnel

Ce que le manager veut savoir: la manière dont vous appréhendez un environnement professionnel qui peut être conflictuel et avec quelle diplomatie vous vous tirez de situations périlleuses.

Votre stratégie: n’évitez surtout pas la question en donnant une réponse approximative. Penser concrètement à un épisode professionnel conflictuel et comment vous l’avez géré. Par exemple, en valorisant votre sens du consensus.

Comment vous décrirait votre dernier patron?

Ce que le manager veut savoir: votre capacité à de percevoir la manière dont les autres vous voient et votre sens de la relation manager-employé.

Votre stratégie: Pensez à 3 qualificatifs positifs qu’aurait utilisés votre patron pour vous décrire et montrez comment ceux-ci ont été utiles dans votre travail et valorisés par votre manager.

Qu’auriez-vous changé dans votre ancien travail et pourquoi?

Ce que le manager veut savoir : ici, la candeur est importante ; peu de gens ne souhaitent pas changer quelque chose… Avec cette question, le manager souhaite comprendre ce qui vous déplaît et voir si vous êtes capable d’en rendre compte de manière constructive.

Votre stratégie: décrivez avec diplomatie un changement qui aurait bénéfique à l’entreprise et pas seulement à vous…

Prenez conscience de votre attitude et de vos gestes, vous sentirez directement la différence. La communication non verbale permet de faire passer vos émotions et de montrer votre passion. Pour faire bonne impression, il ne suffit donc pas de bien parler, il faut y mettre l’envie.

Thème 3 : LES TYPES D’ENTRETIENS D’EMBAUCHE

LES TYPOLOGIES

10 types d’entretien d’embauche et comment aborder

Il y a plusieurs types d’entretiens d’embauche. Souvent, vous vous retrouvez face à face avec un recruteur pour répondre à ses questions. Ou bien il vous faut affronter un jury de 4 interlocuteurs, voire plus. Ou encore, on vous demande de résoudre un cas. Il arrive même qu’on vous invite à un lunch.

1. Entretien classique

La plupart des candidats sont encore convoqués à un entretien de type traditionnel. C’est un face à face avec un recruteur qui vous pose une série de questions. Son objectif ? S’assurer que vous êtes la bonne personne pour le job.

2. Interview téléphonique

Un entretien téléphonique est un peu moins fréquent, mais il vaut quand même mieux ne pas le négliger. Il s’agit souvent d’un premier screening pour vérifier si vous acceptez de vous déplacer pour un entretien. Le mieux est de vous y préparer comme pour un entretien classique.

3. Conversation via Skype, WhatsApp…

Avec Skype, WhatsApp ou en vidéo conférence, on va un peu plus loin qu’avec un simple appel téléphonique de recrutement. Ce type d’approche s’intègre beaucoup plus au processus de recrutement de nombreuses grandes entreprises. Les mêmes conseils valent que pour l’interview téléphonique mais cette fois, soignez aussi votre tenue vestimentaire. Pensez également que la technologie peut vous abandonner au moment clé, donc veillez à avoir aussi un autre appareil sous la main, si jamais votre laptop tombe hors service.

4. ‘Case interview’

Dans l’entretien de ce type, on vous propose un cas déterminé ou un problème à résoudre. Il s’agit donc d’en chercher la solution, de mener le cas à bien. Essayez autant que possible de poser des questions lors de la présentation du cas, vous montrez ainsi non seulement votre intérêt, mais vous faites aussi preuve d’initiative. Tâchez de savoir clairement à l’avance ce que l’on attend de vous.

5. Interview mystère

Google et bien d’autres entreprises sont connues pour leurs questions difficiles, à première vue impossibles à résoudre. A de telles questions, il n’existe globalement pas de bonne ni de mauvaise réponse, le recruteur essaie juste de voir à quelle vitesse vous vous mettez à l’ouvrage ou si vous pouvez rapidement vous sortir d’une situation difficile. La solution ? Rester calme…

6. Entretien lunch

Votre employeur potentiel demande un entretien pendant le lunch ? C’est bon signe, cela signifie qu’il veut apprendre à mieux vous connaître, voir comment vous vous comportez en dehors du bureau.

7. Interview d’équipe

Si vous devez collaborer quotidiennement avec différentes personnes ou si vous devez rejoindre une équipe spécifique, ce n’est pas anormal d’être exposé à plusieurs interviewers en même temps. Ne vous laissez pas intimider par deux, trois, ou quatre interlocuteurs supplémentaires. Essayez plutôt de rester vous-même. Réagissez comme si vous étiez à un entretien d’embauche classique.

8. Salon de l’emploi

Si vous fréquentez régulièrement des salons de l’emploi au cours de votre recherche, essayez dans la mesure du possible de vous préparer à ’des entretiens d’embauche spontanés’. A un tel salon, vous devez rester en alerte et pouvoir vous vendre à de futurs employeurs dans un laps de temps très court : vous n’avez en général que 10 à 16 minutes pour convaincre.

9. Entretien de groupe

Des entretiens d’embauche en groupe ne sont pas extrêmement fréquents. Cela peut se produire lorsqu’une entreprise veut engager plusieurs personnes à la même fonction ou lorsque l’on veut vérifier si le candidat peut travailler en équipe. A quoi faire attention dans de ce type entretien ? Important : pouvoir briller au sein du groupe, vous voulez en effet que le recruteur, en fin de compte, ne retienne que vous. Et en même temps, il est réellement déconseillé d’attirer toute l‘attention sur vous. Cela ne fera pas bonne impression sur tout le monde. En bref, il faut trouver le juste milieu !

10. Test d’expérience

Dans certains secteurs, les recruteurs vont jusqu’à vous poser des questions de vérification. Leur objectif est clairement de contrôler que vous maîtrisez déjà certaines aptitudes. Selon la fonction, on peut par exemple vous demander de concevoir un certain projet ou de rédiger un rapport sur base d’informations succinctes. Dans cet entretien, il ne s’agit donc pas seulement de prétendre que vous êtes capable de faire ceci ou cela, mais bien de démontrer tout ce que vous pouvez faire. Pas de panique. Tant que vous êtes préparé et que vous savez où vous excellez, c’est l’occasion idéale de faire étalage de vos qualités.

COMMENT S’Y PRENDRE ?

LES GESTES

Joindre le geste à la parole

En saluant votre interlocuteur, serrez-lui fermement la main. Une poignée de main trop molle est associée à un manque de dynamisme et à un faible caractère. Ne secouez pas sa main trop longtemps ou avec trop d’enthousiasme, on pourrait penser que vous êtes désespéré(e).

Durant l’entretien, vous pouvez utiliser vos mains pour joindre le geste à la parole, en faisant de temps en temps un mouvement. Attention tout de même à ne faire des gestes que pour appuyer votre discours. Si vous jouez avec vos cheveux, tripotez vos vêtements ou rongez vos ongles, votre interlocuteur comprendra que vous êtes nerveux (-se). Ne mettez jamais vos mains en poche, cela indique un désintérêt.

Cheveux tirés en arrière et couvre-chef ôté

Veillez à avoir l’air soigné et à dégager votre visage. En gardant vos cheveux trop près de ce dernier, vous donnez l’impression de vouloir vous cacher/ne pas avoir confiance en vous. Il va de soi qu’il faut retirer votre couvre-chef par respect pour votre interlocuteur (à l’exception par exemple d’un foulard comme signe religieux).

Un sourire fait des merveilles

Les gens vous jugent d’abord dans votre ensemble puis se concentrent sur votre visage. En souriant, vous dégagez de la gentillesse et de la confiance, et montrez que vous êtes ravi(e) d’être là. Ici aussi, tout est question d’équilibre. Si vous souriez trop peu, la conversation risque d’être tendue et, si vous riez de trop, votre interlocuteur aura l’impression que vous vous forcez.

Les pieds au sol

Les spécialistes en code de conduite déconseillent généralement de croiser les jambes. En effet, il est alors tentant de balancer son pied ou de déposer sa cheville sur son genou, ce qui peut vous faire paraître pour quelqu’un d’arrogant(e). En gardant les pieds au sol, vous évitez par ailleurs que votre jupe ou pantalon ne remonte.

Ne pas être en odeur de sainteté

Il n’y a rien de pire que de sentir mauvais. Il se peut que vous transpiriez davantage avec le stress mais faites en sorte que le recruteur ne le remarque pas. Outre les mauvaises odeurs, vous ne ferez pas bonne impression en restant les bras collés le long du corps pour cacher les auréoles sous vos aisselles. N’oubliez donc pas de passer par la case déodorant ! Vous pouvez également mettre du parfum, le tout avec modération.

LES POSTURES

QUESTIONS A EVITER

Ne terminez JAMAIS votre entretien par les questions suivantes

Un entretien d’embauche, c’est comme un examen : vous savez plus ou moins si cela s’est bien (ou moins bien) passé mais n’êtes jamais sûr à 100%. Si le recruteur vous a posé toutes ses questions, cela ne veut pas pour autant dire que la conversation est terminée.

« Avez-vous d’autres questions ? » est une question classique à la fin de chaque premier entretien d’embauche. Si vous répondez par l’affirmative, cela montre que vous faites preuve d’initiative et d’engagement.

En revanche, vous feriez mieux de ne pas aborder les sujets suivants :

« Que fait exactement votre entreprise ? »

Ou comment donner l’impression de ne pas avoir préparé son entretien.

« A partir de quand pourrai-je prendre des congés ? »

Ou comment faire preuve d’un manque d’intérêt vis-à-vis du poste qui vous est proposé.

« Devrai-je vraiment travailler de longues journées ? »

Ou comment donner l’impression d’être paresseux.

« Contrôlez-vous l’utilisation des réseaux sociaux et pourrai-je passer des appels téléphoniques à des fins privées ? »

Ou comment passer pour une personne anti-professionnelle.

« Quid si je ne m’entends pas bien avec mon patron ou mes collègues ? »

Ou comment être considéré d’entrée de jeu comme quelqu’un d’asocial.

« Disposerai-je de mon propre bureau ? »

Ou comment passer pour un individu quelque peu arrogant.

« La rumeur au sujet de votre PDG s’est-elle avérée véridique ? »

Ou comment paraître trop curieux aux yeux de votre interlocuteur.

« Puis-je gagner plus que ce montant en ajoutant les avantages extra-légaux ? »

Ou comment révéler le caractère d’une personne bien trop gourmande.

« Ai-je été bon ? »

Ou comment illustrer que vous n’êtes pas totalement sûr de vous.

« Le poste m’est-il destiné ? »

Ou comment accentuer votre arrogance.

Que signifient ces 4 ‘compliments’ émanant de recruteurs ?

Un compliment ou une remarque positive d’un recruteur peut être rassurant et motivant. Toutefois, cela peut parfois être synonyme d’un avertissement. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de situations pouvant être interprétées d’une certaine manière.

Lors d’un entretien d’embauche, vous êtes conscient de votre propre langage corporel et de vos mimiques faciales. Vous observez également les expressions et commentaires émanant de la personne qui vous interroge. Une remarque positive peut être encourageante mais parfois aussi être synonyme de critique. En voici quelques exemples :

« Waouw, vous faites preuve de beaucoup d’enthousiasme ! »

En réalité : « Vous me mettez mal à l’aise… »

Vous voulez naturellement paraître sous votre meilleur jour et avoir l’air de bonne humeur et optimiste. C’est très bien. Une personne ayant un esprit éveillé sera plus facilement engagée. Attention toutefois à ne pas exagérer, cela pourrait refroidir votre futur employeur. Soyez enthousiaste mais maîtrisez la situation. Vous devez également convaincre votre interlocuteur que vous êtes quelqu’un de sérieux et en qui il peut avoir entièrement confiance.

« Vous n’êtes pas le candidat typique pour ce poste »

En réalité : « Je ne suis pas sûr que vous soyez la personne appropriée. »

Il peut être avantageux d’être considéré comme un outsider. Cela montre que vous êtes quelqu’un d’intéressé et de passionné car vous postulez de votre propre initiative pour un poste et vous vous démarquez des autres. Les recruteurs peuvent toutefois être biaisés. En effet, ils sont souvent à la recherche de profils prédéfinis ayant une formation appropriée, des qualifications spécifiques, une certaine expérience,… Si vous ne correspondez pas à ces critères, vous devrez utiliser des arguments percutants pour convaincre que vous êtes le candidat approprié pour le poste en question.

Si l’on vous dit que vous n’êtes pas un candidat typique pour le poste que vous convoitez, mettez tout en œuvre pour lui prouver le contraire.

« Vous êtes quelqu’un de très persévérant… »

En réalité : « Donnez-moi un peu de temps. »

Assurer le suivi de votre candidature est important. Envoyer un mail de remerciement après un entretien peut être un moyen pratique et poli de faire en sorte que votre interlocuteur se rappelle de votre conversation. Votre dossier se retrouve en une fois au-dessus de la pile. Si vous n’avez pas de nouvelles une semaine après votre entretien, vous pouvez vous renseigner et prendre la température en demandant si une décision a déjà été prise ou si le recruteur pense que vous avez vos chances.

Le suivi peut et est même conseillé. Veillez juste à ne pas exagérer ni oppresser. Traquer, se plaindre ou envoyer quotidiennement des messages n’est pas conseillé, à moins que l’on vous en a explicitement fait la demande. Il y a une différence entre les termes « surveiller’ et « chasser ». Vous pensez sans doute faire preuve d’enthousiasme et croyez passer pour une personne voulant vraiment le poste en question. En revanche, cela sera plutôt synonyme de manque de confiance et d’incertitude.

Attendez une semaine entre l’envoi de vos e-mails et, si l’interviewer dit qu’il prendra contact avec vous, faites-lui confiance. En attendant, gardez les yeux ouverts et cherchez d’autres opportunités professionnelles. En vous focalisant complètement sur une seule candidature, vous pourriez en voir d’autres vous passer sous le nez.

« Vous êtes vraiment un excellent ambassadeur de votre entreprise. »

En réalité : « Etes-vous vraiment prêt à changer d’employeur ? »

Bien sûr, cela peut être un véritable compliment. Une personne qui représente bien son entreprise le fera probablement également pour son nouvel employeur. Voilà pourquoi il est important de parler positivement de vos précédents patrons. Si vous évoquez des rumeurs ou autres commentaires négatifs, votre futur employeur peut penser que vous ferez la même chose à son sujet.

Faites toutefois attention à l’excès d’enthousiasme. Si vous ne faites que parler de votre ancien (ou actuel) boss tout au long de l’interview, le recruteur se dira que vous n’êtes pas encore prêt à quitter l’entreprise pour laquelle vous travaillez actuellement. Voulez-vous vraiment partir ? Quelles en sont les raisons ? Sautez-vous sur la première opportunité qui s’offre à vous pour ensuite retourner chez votre ancien employeur ?

Essayez juste de mentionner les éléments pertinents par rapport à vos expériences précédentes et faites en sorte de les relier au poste pour lequel vous postulez. Laissez transparaître un sentiment d’excitation au sujet de votre futur employeur et promettez-lui que vous le représenterez comme il se doit.

Enfin, ne vous laissez pas dissuader. Un compliment reste un compliment. Ecoutez attentivement ce que le recruteur a à vous dire et analysez ses réactions. Après tout, il ne veut que votre bien.

Ce sont les secondes les plus décisives de votre échange avec le recruteur. La fin de l’entretien ne s’aborde pas à la légère. Olivier de Clermont-Tonnerre, co-auteur de « Dîtes… Ne dîtes pas. Entretiens de recrutement. » Vous livre ses conseils pour conclure en beauté.

Comment sait-on qu’on arrive à la fin d’un entretien ?

Pour un cadre, un entretien d’embauche dure en général une heure. C’est bien évidemment une durée variable suivant les enjeux du poste. Plusieurs signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille pour vous signifier que l’on arrive à la fin de l’entretien. Cela peut-être de l’ordre du verbal lorsque le recruteur vous demande si, d’après vous, tous les points importants ont été évoqués pendant l’échange. Il y a aussi des signes plus discrets comme un regard sur une pendule, un stylo reposé sur la table, un bloc-notes que l’on ferme… ou lorsque le recruteur se bascule vers l’arrière. Le candidat doit être attentif à ces petits signaux qui peuvent lui dire aussi « Attention ! Vous êtes trop bavard. ».

Que répondre à la traditionnelle « Avez-vous des questions à poser ? » de fin d’entretien ?

Quand on vient de parler pendant une heure d’un poste, ce n’est pas toujours évident d’avoir une question supplémentaire… Dans ce cas, je conseille d’évoquer l’entreprise elle-même, surtout si vous êtes face à un recruteur externe. Demandez-lui s’il connaît bien l’entreprise, s’il a des détails à donner en plus sur la société. Autre roue de secours : interrogez votre interlocuteur sur le processus de recrutement. Et si franchement, aucune question ne vous vient, soyez honnête ! Mieux vaut expliquer qu’après une heure d’entretien, vous n’avez pas de questions à chaud, mais que vous en aurez certainement un peu plus tard à envoyer par mail. C’est toujours mieux que de se griller en demandant si l’entreprise fait le pont de l’Ascension.

Que dire lorsqu’un recruteur vous demande ce que vous avez pensé de l’entretien ?

C’est un truc utilisé par les recruteurs pour se rassurer sur un candidat. Votre réponse pourra vraiment faire pencher la balance dans un sens comme dans un autre. Soyez synthétique et pertinent. Revenez sur un point précis de l’entretien : « Ce qui m’intéresse plus particulièrement dans ce que vous m’avez dit, c’est tel aspect. » Ce type de réponse est plus constructif qu’un « ce poste m’intéresse », car il permet de donner une info supplémentaire sur votre personnalité.

Qui clôt l’entretien ?

Il est beaucoup plus judicieux de laisser le recruteur boucler l’échange. Par contre, ne le quittez pas sans avoir clarifié avec lui la suite de l’entretien : qui recontacte qui, sous quelle forme et dans quels délais ?

Quel est le piège de fin d’entretien ?

Le relâchement ! Bien des candidats considèrent que l’entretien est terminé lorsque le recruteur se lève. Or, l’échange continu jusqu’à ce que les deux interlocuteurs se séparent et certaines questions pièges arrivent devant la porte de l’ascenseur. Restez concentré jusqu’au bout. Jusqu’à ce que vous ayez atteint le parking de l’entreprise. Une hôtesse d’accueil ou un collègue croisé dans les couloirs sont autant de témoins de votre attitude.

Si on sent qu’on a raté son entretien, y a-t-il un moyen de se rattraper ?

Personnellement, un candidat qui ose me dire « J’ai le sentiment d’être passé à côté de cet échange et que nous n’avons pas été totalement en phase dans nos discussions. Avez-vous le même ressenti ? », je trouve ça… très fort. Et je pense que j’aurais envie de laisser une seconde chance à la personne. Bien sûr, ce n’est pas évident de le dire à chaud, en achevant l’entretien. Dans ce cas, envoyez un mail juste et sans jugement.

En somme, vous devez retenir que rechercher un emploi, nécessite :

les moyens
le temps
l’énergie
la patience
l’audace

Et surtout vous devez être focalisé sur une ou deux entreprises, au plus trois pas plus. Et vous devez en moyenne déposer un dossier de demande spontanée d’emploi chaque semaine dans la même entreprise et transmettre d’autres dossiers en cas d’offre dans cette entreprise. Donc en dehors des quatre dossiers que vous devez déposer dans la même entreprise chaque mois, en supposant que l’entreprise publie deux offres qui correspondent à votre profil, vous devez à nouveau postuler et non vous dire que vous avez déjà des dossiers chez eux.

Ne dit-on pas que la persévérance paye ? Alors vous devez oser et soyez surtout endurant.

Les 20 questions d’embauche les plus déroutantes

Ça y est ? Votre CV a plu et vous êtes fin prêt pour un « face à face » avec les responsables de la boite ? Attention car certains recruteurs aiment surprendre, c’est le moins qu’on puisse dire !

Voici un aperçu des questions d’embauche les plus déroutantes. Certaines sont simples en apparence, d’autres difficiles. Il y a aussi des inclassables. Celles-ci sont très amusantes, excepté quand on se retrouve sur le siège du candidat !

SECTION 1

Combien de vaches vivent au Canada ? (Une question posée par Google)
Un pingouin portant un sombrero se joint à nous. Que dit-il et pourquoi est-il venu ? (posée par Clark Construction Group, l’une des plus grandes sociétés de construction des USA)
Quelles chansons représentent le mieux votre éthique de travail ? (posée par Dell)
Jeff Bezos (fondateur d’Amazon) rentre dans votre bureau et vous promet un million de dollars pour lancer votre meilleure idée ? Laquelle vous allez proposer ? (posée par Amazon)
A quoi pensez-vous quand vous êtes seul au volant de votre voiture ? (posée par Gallup)
Comment est-ce que vous évalueriez votre mémoire ? (posée par la chaîne hôtelière Marriott)
Citez 3 gagnants du prix Nobel. (posée par Benefits CONNECT)
Vous nous invitez à manger chez vous. Qu’est-ce que vous nous préparez ? (posée par la chaîne de supermarchés Trader Joe’s)
De quelle façon les gens communiqueraient dans un monde parfait ? (posée par le producteur de logiciels Novell)
Comment préparez-vous un sandwich au thon ? (posée par Astron Consulting)
Ma femme et moi aimons partir en vacances. Quelle destination est-ce que vous recommandez ? (posée par PricewaterhouseCoopers)
Selon vos estimations, combien de fenêtres y a-t-il à New York ? (posée par Bain & Company)
Calculez l’angle entre les 2 aiguilles d’une horloge indiquant qu’il est 11h50. (posée par Bank of America)
Avez-vous déjà volé un bic au boulot ? (posée par Jiffy Software)
Choisissez 2 célébrités comme parents. (posée par Urban Outfitters)
Quel ustensile de cuisine aimeriez-vous être ? (posée par l’agence de télécom Bandwidth.com)
Vous aviez mis votre téléphone portable en mode silencieux mais il se met à sonner bruyamment. Quelle explication nous donneriez-vous ? (posée par Kimberly-Clark, fabricant des marques Kleenex, Scott, Huggies)
Sur une échelle de 1 à 10, quel score me donneriez-vous comme recruteur ? (posée par Kraft Foods)
Si vous pouviez être quelqu’un d’autre, qui voudriez-vous être ? (posée par Salesforce.com)
Quelles instructions donneriez-vous à quelqu’un qui veut cuire une omelette ? (posée par Petco)

SECTION 2

Sur une échelle de 1 à 10, où vous situez-vous en terme de bizarrerie?
(Question posée chez Capital One, société de cartes de crédit).
Quelle est la philosophie des arts martiaux ?
(Question posée chez Aflac, assurances).
Supposez que vous êtes un crayon. Nous vous déposons dans un mixeur. Comment vous échappez-vous ?
(Question posée par Goldman Sachs, banque d’investissement).
Dites-moi ce qui s’est passé ces 10 dernières années dans le pays?
(Question posée chez Boston Consulting Group).
De combien de cannelures dispose une pièce de 50 cents ?
(Question posée chez Deloitte).
Combien de ballons de basket peuvent tenir dans cette pièce ?
(Question posée chez Google).
Nous cherchons un nombre entre 1 et 1000. De combien de coups au minimum aurons-nous besoin pour trouver ce nombre précis quant à chacun de ceux-ci vous disposez de l’information : « plus grand » ou « plus petit ».
(Question posée chez Facebook).
Qu’ont le bois et l’alcool en commun ?
(Question posée chez Guardsmark, entreprise de sécurité).
Il y a 25 chevaux. 5 chevaux peuvent courir dans chaque course. Combien de courses seraient nécessaires pour épuiser les 3 chevaux les plus rapides ?
(Question posée chez Bloomberg LP).
Pourquoi pensez-vous que seule une petite proportion de la population gagne 150 000 dollars par an ?
(Question posée chez New York Life).
Vous disposez de 8 pièces de monnaie. Sept d’entre elles sont identiques, et une non. Nous vous donnons une balance. Comment trouverez-vous la pièce différente en maximum 3 essais ?
(Question posée chez Intel).
Que faites-vous si vous héritez de la pizzeria de votre oncle ?
(Question posée chez VW).
Si vous étiez un super héros, lequel choisiriez-vous ?
(Question posée chez AT&T).
Une pomme coûte 20 cents. Une orange 40 cents et un pamplemousse 60 cents. Combien coûte une poire?
(Question posée chez Epic Systems).
623 personnes participent à un tournoi. Combien de matchs doivent être joués pour trouver le gagnant?
(Question fournie par Amazon.com).
Un gâteau d’anniversaire se compose de trois parties. Comment faire pour diviser ce dernier en 8 parties égales?
(Question proposée par le gestionnaire d’actifs Blackrock).
Comment sont fabriqués les M&M’s?
(Question posée chez US Bank)
Comment pesez-vous un éléphant si vous n’avez pas de balance?
(Question posée chez IBM).
Vous vous trouvez dans un dressing. Il fait noir. Il n’y a pas de lumière. Vous voulez porter deux chaussettes identiques pour votre entretien d’embauche. Vous disposez de 19 paires de chaussettes grises et de 25 paires de chaussettes noires. Quelles sont vos chances de trouver une paire de même couleur?
(Question posée chez Eze Castle, fabricant de logiciels).
Vous avez 20 personnes dans votre service. Comment les organisez-vous pour savoir combien de vélos ont été vendus l’an dernier, dans votre région ?
(Question posée par le géant pétrolier Schlumberger).

CONSEILS POUR UNE BONNE NÉGOCIATION SALARIALE

Six (06) conseils pour obtenir le salaire que vous méritez

Si l’état du marché du travail prive les candidats de certaines marges de négociation salariale, cela ne signifie nullement accepter la première offre les yeux fermés ! Alors nous vous proposons ici six (06) conseils pour négocier le meilleur package salarial…

1. Estimez votre valeur

Il existe plusieurs moyens pour obtenir une idée claire de votre valeur sur le marché de l’emploi.

2. Renseignez-vous sur la politique salariale de l’entreprise

A moins d’avoir des relations au sein de l’entreprise, cette information sera dure à trouver. Allez toujours faire un tour sur internet et faites fonctionner votre réseau.

3. Visez juste mais soyez ambitieux

Immanquablement, lors d’un entretien d’embauche, votre interlocuteur demandera quelles sont vos ambitions salariales. On entend quelquefois que le jeu consiste à ne pas lâcher de chiffres. Que le recruteur risque de penser que vous êtes incompétent ou désespéré si vous visez trop haut et que vous risquez de ne pas plus être dans la course si vous visez trop haut. En visant trop bas, vous risquez certainement de passer à côté d’un plus beau salaire. Dans le cas contraire, l’employeur peut encore répondre qu’il prévoit une rémunération moins élevée pour le poste.

4. Réfléchissez à la rémunération globale

La solution ? Fixez la valeur globale d’un package salarial qui vous convient et abordez les avantages extralégaux disponibles dans cette entreprise. Etaient-elles indiquées dans l’offre d’emploi ? Si vous ne possédez pas ces informations, présentez les avantages dont vous disposiez dans votre job précédent. Maintenant, si l’employeur insiste pour recevoir un chiffre, donnez-lui votre idéal de salaire.

5. N’acceptez pas la première offre

S’ils proposent un chiffre, faites une contreproposition constructive : bien sûr, vous êtes flatté de cette proposition et enthousiaste à l’idée de rejoindre cette équipe, mais vous souhaiteriez un peu de temps pour évaluer certains aspects. Vous pouvez, dans un second temps, espérer négocier encore 10% de plus sur l’offre, en salaire ou en avantages extralégaux.

6. Un dernier conseil : ne mentez pas sur votre salaire précédent

Rien ne sert de jouer au plus fin : si vous mentez sur votre salaire précédent et que votre futur employeur s’en aperçoit, la confiance sera rompue. Il n’est pas si compliqué pour lui de vérifier.

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